lundi 24 décembre 2018

La forclusion toujours apposée au cimetière marin de Mers el Kébir

Ils sont tous les même et l'on comprend pourquoi les gens sont à crans!
Même pour un cimetière l'état ne veut rien entendre aux suppliques  des familles
Alors continuons ce combat de Gueux, les Gilets Jaunes.

Une bonne vidéo


Macron le banquier qui travaille pour le CAC 40!!!!



Ci-dessus : Carte de position
Navires en mer le 14 11 2018 à 10h30 GMT sur une petite partie du globe, sud Europe et nord Afrique.
Ils naviguent tous au fioul lourd détaxé, consommation moyenne d’un tanker environ 300 T/jour.




 Ci-dessous :  Carte de position
Avions en l’air le 26 11 2018 à 15h15 GMT, sur l’Europe uniquement, consommation moyenne d’un avion type Airbus ou Boeing
entre 4 et 6 T / heure de carburéacteur ( carburéacteur =  en gros du gazole mais  déshydraté)

Cartes facilement consultables en temps réel sur internet :
MACRON, HULOT, bobos et compagnie …me demande de remplacer très vite ma Clio 4 diesel ( 5 l/100 km) pour ne pas polluer et augmenter le taux de CO2 dans l’atmosphère !!!! Pour me culpabiliser ils vont augmenter le prix de mon carburant, je croyais avoir un peu de bon sens mais je me pose quand même des questions.




jeudi 13 décembre 2018

Dernier avertissement avant l'effondrement de notre société


  Dernier avertissement avant l'effondrement de notre société


L'attentat de Strasbourg marque un virage sur la surveillance des fichiers S.
 En analysant tous les attentats commis sur le sol français, fait est de constater que les politiques n'ont pas prient les bonnes décisions.
À chaque débat dans les médias, la classe politique se déchire sur la façon de traiter le problème des personnes à surveiller.
C’est une constatation pour ceux qui suivent ce phénomène depuis des années. Les problématiques viennent des personnes très éloignées de la réalité des banlieues.
Mais commençons par le principal problème qui nous est posé.
Depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, de l'indépendance du Maroc et de la Tunisie, une tête de pont a été mise en place par les Frères musulmans fondamentalistes.
La stratégie des Frères musulmans a commencé en 1962 par la mise en place de mosquées dans les grandes villes de France.
Pour accompagner ce mouvement qui s'est structuré soigneusement il fallait mettre en place des points d'accueils. Pour étendre cette toile d'araignée, il fallait aller chercher des prêcheurs islamistes dans les pays où la chariat fait régner l'ordre.
À partir de grandes villes, le mouvement s'est structuré par l'accueil de musulmans qui se plieraient à la loi des quartiers. Puis les prêcheurs islamistes ont continué à s'étendre dans les petites villes. Malgré la fermeture des mosquées, le téléphone portable et les réseaux sociaux font la publicité.
En 2018, on s'aperçoit que des quartiers entiers ont été colonisés par la mouvance islamique.
Un exemple sur l'implantation de ces réseaux fondamentalistes la ville de Strasbourg ? Lyon ? Toulouse, Lille etc…
Les zones contrôlées par les frères musulmans sont d'une étanchéité redoutable à nos services de renseignements.
La toile d'araignée tissée par les Frères musulmans devient un tissu poreux entre le grand banditisme et les islamistes fondamentalistes. Vous ne pouvez pas enfermer les personnes qui fréquence cette mouvance !!La République a ses lois.

À partir de ce moment-là, il devient difficile de suivre la trace les électrons libres qui ont été retournés dans les prisons françaises.
Le fait d'avoir autorisé le retour de ce qui ont participé au djihad avec Daech se retrouvent piégées par cette faiblesse générée par les politiques. L’enfumage est par excellence un outil bien développé à L’Elysée.
Les politiques n'ont pas pris en compte cette option le plus important pour eux était de garder leur mandat tout simplement.
Avec ses 20 000 fichiers S qui dans les prisons françaises, cela nous donnent la certitude d'une bombe à retardement qui va nous sauter à la figure.


Avec les condamnés ayant purgé leur peine dont la participation Daech a été confirmée, ils sont le fer de lance à coup sûr des mouvements islamistes fondamentalistes. Croyez vous vraiment qu’un musulman va tourner sa veste ?

Il devient urgent de prendre toutes les mesures nécessaires à éradiquer ces personnes sans pour cela et à chaque fois nous reparler de la démocratie et des droits de l'homme.
À chaque attentat à chaque mort, les politiques, les journalistes, refont le monde et rien ne change.
Il est temps dans ce pays de prendre les initiatives nécessaires à tuer ce cancer dans le ou alors c'est eux qui nous tueront en France. Pour parvenir à éradiquer ce mal il existe une solution qui permette de se débarrasser définitivement de cette racaille qui pollue la vie de nos concitoyens.
Tout d'abord la suppression de la nationalité française pour toute personne ayant participé de près ou de loin à une collaboration avec les Frères musulmans, les islamistes fondamentalistes.
Pour toute personne ayant les mains attachées par le sang de nos concitoyens morts lors des attentats, il doit être renvoyé hors de France.
Mais il existe une solution pour ne pas les avoir en France, ouvrir un centre au centre de la Guyane.
Ce centre aurait pour vocation de donner la possibilité à ses condamnés fichiers S et emprisonnés de purger leur peine et de rester sur le territoire guyanais, sans retour vers la France.
 Ce centre aurait la particularité de n'avoir aucune route d'accès. La seule façon d'arriver à ce centre serait par la voie aérienne. Quant à la surveillance et à l'occupation de ces détenus, la légion aurait sa place.
Quant aux évasions de cette structure éloignée de 500 km de la plus grande ville, la nature elle-même sera le juge arbitre.
Au contraire du bagne, ce serait un peu le Club Méditerranée. En sachant qu'une personne extrêmement aguerrie en milieu hostile de la jungle a très peu de chances de s'en sortir.
Cela laisserait aux gardiens de prison le soin de s'occuper des personnes qui sont moins soumises à la pression islamique dans les prisons.
Il serait temps que nos politiques se mettent à l'ouvrage et évite à chaque discours de parler des droits de l'homme vis-à-vis de ces criminels qui tuent sans compter nos compatriotes.
Les zones interdites (les banlieues)gérées par les Frères musulmans doivent être démantelées nettoyer afin de redonner aux personnes vivant parmi eux le goût de vivre.
Nous sommes dans le même principe de la problématique climatique qui nous impose de réagir rapidement avant l'irréparable qui est déjà bien enclenché.
L'effondrement de la société européenne viendra de la victoire des fondamentalistes islamiques sur nous.
Quant à l'immigration elle va devenir avec la problématique du climat un casse-tête pour nos politiques.
Nous aurons à gérer la faim et les religions.
Les dés sont jetés, espérons un retournement de situation rapide avant la descente aux enfers, non pas pour nous qui avons déjà vécu, mais pour nos deux enfants qui vont subir de plein fouet cette vague immense.

mardi 27 novembre 2018

Les antennes de Mané Braz à Lochrist


Bonjour

L'installation des antennes du terrain de football de Mané-Braz c'est faite en partie sous le mandat de Monsieur le maire Jean-Pierre Bageot. Lors de l'installation des antennes,  des relevés des niveaux de champs électromagnétiques sont effectuées par le responsable de l'environnement de la commune de Lochrist.
Madame la maire Armelle Nicolas, lors de sa prise de fonction au sein de la commune a accordé l'installation d'autres antennes, sans contrôles des émissions des ondes sur les populations proches de celles-ci.

Les mesures effectuées sur la zone du terrain de Mané Braz sont référencées sur un tableau des mesures à la sonde isotrope.
 L'ensemble de ces antennes est au nombre de 11. La majorité de ces antennes du polygone appartienne à SFR. Orange et Bouygues pour les autres.
 Les mesures effectuées sur la zone donnée direction suivante :
Terrain A à proximité des buts cotés est à 40 m du polygone SFR.
Terrain A à proximité des tribunes à 90 m du polygone SFR.
Terrain A à proximité des buts côté ouest à 110 m du polygone SFR.
Coin sud ouest du terrain B à 108 m du polygone SFR.
Coin nord-ouest du terrain B à 92 m du polygone SFR.
Coin Nord Est du terrain B à 150 m du polygone SFR.
Cour de récréation du centre aéré à 80 m du polygone SFR.

Le tableau de mesure montre les relevés sur le terrain à devant les tribunes. Les mesures ont été effectuées en extérieur, sur le terrain A du stade de Mané Braz devant les tribunes.
Le point de mesure se situe à 90 m du pylône SFR sur lequel sont implantées les antennes de téléphonie mobile du type GSM 900 MHz, à 90 m d'un pylône Bouygues Telecom et à 42 m d'un pylô ne Orange.

À noter que dans toutes ces mesures et relevés des niveaux des champs électro- magnétiques n'ont pas été effectués sur la zone SUD où se trouve les maisons de la rue des Lauriers.
Sur le dossier que j'ai consulté à l'époque de  Monsieur Bageot exerçait ses fonctions de maire, je n'ai trouvé aucune mesure sur la zone sud. Il y avait déjà 9 antennes. Maintenant 12 antennes sont possées.
Depuis Madame la maire persiste sur le manque d'information au sujet de ces antennes.
Aujourd'hui 27 novembre 2018, la société SFR est venue enlever deux antennes GSM.
Les contrats qui ont été signés avec Madame la maire, non jamais été évoqué lors de réunions au sein de la commune.
Les mesures qui ont été faits par les sociétés installant les antennes, non  soumises à des contre-mesures.
Des discussions ont eu lieu avec l'un des responsables de la commune vis-à-vis de ces mesures. Nous attendons de la part des autorités la contre-mesure de la partie SUD où se trouve une majorité de riverains.
Quant à Madame la maire, elle continue à éviter ce genre de questions et comme je vous le rappelle encore une fois invoque son droit de réserve. Ce qui veut dire qu'elle maîtrise pas le sujet ou préfère l’éviter. Quant aux euros qui entrent dans la caisse de la commune, c'est un grand mystère.
Il était rappelé que les gens ayant habité la rue des lauriers depuis l'installation des antennes n'ont jamais interpellé les autorités de la commune. Lors de la réunion avec l'un des responsables de la commune, un des habitants à enfin découvert, qu'il avait des talents du célèbre  « Don Quichotte de la Mancha ».

dimanche 25 novembre 2018

Le vampire frappé par les gilets jaunes sort ses griffes!


Le vampire prend de la couleur!!!

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Il garde son cap, mais la couleur jaune prend sur la carrosserie de la France en Marche. Les députés de la majorité doutent sur le cap du Président. Il veut le dialogue, et garder dans sa bourse aux écus du  peuple sentinelle qui s'échine au travail. Cette posture n'est pas crédible. Il a commencé les travaux par le haut de la pyramide pour les riches. Ce banquier sans scrupule et sans émotion joue une partition funeste pour la France. Alors nous continuons le combat des braves. 

mercredi 21 novembre 2018

Il veut régner en Dracula, nous sucer jusqu'à la moelle


Le premier ministre garde le cap! Un cap semé d'icebergs et dont le souffle froid commence à se faire sentir à la base. À chaque fois qu'une  action pour défendre nos droits est remise en question par la base, le chef de l'état, le gouvernement, le ministre louvoie à vue afin d'éviter la collision frontale.
Cet homme est doué d'un sens de la commédia dell'arte avec  pirouette  son art favori. La fronde qui sévit et qui se développe avec les gilets jaunes devra tôt ou tard trouver une issue de sortie.
Quant aux vampires de la république, Dracula craint le chaos. Il espère un essoufflement du mouvement mais un miracle serait le bienvenu doit-il penser! Ils n'aiment pas le jour, ils préfère la nuit où touts les chats sont gris!Son premier ministre est le premier fusible, il peut supporter une haute tension mais aussi griller!!!
À partir de ce moment-là tout est bon pour affirmer que les gilets jaunes, les infirmières, les sans-abri, ordonne la position du garde à-vous la main sur la couture du pantalon. Ils doivent se courber devant ce banquier qui replace le crédit dans les mains des banques(CTLEM etc!!!!!) qui nous vampirisent. 
Pour conclure le gouvernement ne reculera sur rien, ne lâchera rien, et utilisera les forces de l'ordre pour mater la rébellion. Tous avec les gilets jaunes. UB505

vendredi 21 septembre 2018

L'heure de la réparation a sonnée


MÉMOIRE
LA VOIX DU COMBATTANT N° 1673 MARS 2002
Algérie : janvier - septembre 1962
Nous avons demandé à Jean-Paul ANGELELLI
qui a déjà rédigé plusieurs articles sur cette période, de nous raconter ce qui s'est passé après le 19 mars.
(Recueilli pour les dossiers de Plaintes par H.Hervau)

LES CRIMES DU FLN
Il faut maintenant évoquer des faits qui se sont déroulés de mars à fin juin en Algérie et dont la responsabilité incombe au FLN. Alors, que les médias de l'époque, surtout la presse (avec des exceptions comme l'Aurore, le Figaro, les hebdomadaires de la presse de droite : Aux Ecoutes, la Nation Française, Rivarol, Aspects de la France), concentraient leurs attaques et critiques contre l'OAS.
Ils sont de deux sortes : les enlèvements et les débuts des massacres des supplétifs algériens amalgamés sous le terme de harkis.
Les enlèvements dont les victimes ont disparu, souvent à jamais, commencent dès le 17 avril dans certains quartiers périphériques d'Alger, d'Oran et dans le bled où des groupes FLN établissent des barrages au hasard des routes. Pour le FLN, il s'agit d'une riposte aux attentats OAS. Même dans des régions où l'OAS n'existait pas. De plus, les disparus sont non seulement des hommes actifs mais des femmes, des vieillards, des enfants. Le phénomène n'est pas marginal : 3 000 cas recensés jusqu'en juillet 62 (ce, pour un million d'Européens, ce qui aurait donné 150 000 personnes disparues pour une population métropolitaine de 50 millions d'habitants). Des bruits ont aussitôt circulé sur le sort affreux des disparus (es) : torturés, exécutés' les femmes violées, livrées à des voyous -, ce qui s'est révélé exact.
Sauf exceptions, les forces françaises qui ont su souvent où étaient parqués (provisoirement) les disparus ne sont pas intervenues. La stratégie du FLN est habile. Il ne rompt pas le cessez-le-feu. Il pratique un «terrorisme silencieux» (Jean Monneret) dont le résultat essentiel est de propager la panique chez les civils européens d'Algérie et de précipiter leur exode. Sans doute aussi, incapable de contrôler ceux qui agissent en son nom, a-t-il lâché la bride à des éléments incontrôlés avides de vengeances et de pillages.
Il se produira la même pratique contre des musulmans ; mais les chiffres précis nous manquent. D'autres disparus encore, après le 1- juillet (dont des soldats de l'Armée française). A la fin de l'été 62, le gouvernement français se décidera à faire pression sur les autorités algériennes (Ben Bella et Boumedienne) pour obtenir des renseignements. Il y aura même des libérations. Mais peu des victimes d'avant juillet 62. La Croix Rouge enquêtera dans certains camps du sud algérien où des captifs sont retenus. Son rapport ne fut pas rendu public. En 1987, encore, il a été fait mention d'endroits où des Européens étaient maintenus en Algérie., Il s'agit certainement d'une désinformation.
Soumis aux questions de sénateurs en 1964, Jean de Broglie, ex-secrétaire d'Etat aux Affaires Algériennes, fit le point sur cette triste et macabre affaire. Il y aurait eu 1773 disparus définitifs dont quelques CENTAINES de morts assurés.
Des familles portent encore le deuil d'êtres chers qui ne survivent que dans leurs mémoires meurtries.
L'autre drame sur lequel désormais des ouvrages incontestables ont été publiés est celui des harkis.
Au conseil des ministres du 21 février 62 De Gaulle avait assuré la secrétaire d'État d'origine algérienne, Nefissa Sid Cara (décédée au début de cette année) que, convaincue de l'adhésion de «la majorité des Musulmans à l'indépendance», la France tiendrait compte des «exceptions dont nous avons le devoir de nous préoccuper aujourd'hui... et demain».
Ces exceptions ne concernaient pas moins de 160 000 hommes sous l'uniforme français. Si l'on met de côté les engagés qui pour la plupart rejoindront la métropole (comme le général Raffa qui avait refusé de prendre la tête de la force locale), les appelés qui seront libérés et se fondront dans la population, il reste quelques 70 000 supplétifs aux statuts divers (harkis, moghzanis, groupes d'autodéfense, etc) très compromis à nos côtés dans de durs combats.
A Evian, le FLN s'était engagé à ne pas se livrer à des représailles. Le gouvernement français a-t-il cru sincèrement à cette promesse qui n'était pas cautionnée publiquement par l'ALN intérieure et extérieure ? Apparemment... Mais, comme il a été dit à Evian, les Algériens de statut coranique sont privés de la nationalité française. A moins qu'ils ne demandent leur réintégration, mais en France. Encore faut-il s'y rendre... On leur proposa soit de s'engager dans l'Armée (en laissant leurs, familles sur place) ou dans la force locale (noyautée par le FLN) soit d'être démobilisés avec un pécule et peut-être, mais après une sélection, d'être reclassés en métropole.
Et, d'abord, ils étaient désarmés (souvent dans des conditions ignominieuses) et renvoyés chez eux. Sans protection.
Dans un premier temps, le FLN se montra modéré. Garantissant son pardon à ceux qui lui reverseraient leur pécule ; mais, secrètement, des instructions parties des états-majors de l'ALN extérieure (elles furent captées par les services français) conseillaient aux groupes armés d'attendre l'indépendance pour s'en prendre aux traîtres.
Et, dès avril, se produisent des incidents meurtriers -, les vengeurs étant renforcés par les marsiens, ces résistants de la dernière heure, désireux de donner des gages. Et d'autant plus libres d'agir que le dispositif militaire français se rétracte. Un exemple: le célèbre commando Georges à Saïda, unité d'élite, composé de fellaghas ralliés, est exterminé dans des conditions atroces, excepté ceux qui ont pu gagner la France grâce à une initiative privée.
Très vite, les responsables militaires seront au courant de ces exactions et égorgements. Certains prendront l'initiative de regrouper leurs hommes et leurs familles pour les envoyer en métropole.
Si le ministre des Armées Pierre Messmer, à ce qu'il assure, a souvent fermé les yeux sur ces conduites, Louis Joxe et le colonel Buis, chef de cabinet de Fouchet à Rocher Noir ont la lourde responsabilité d'avoir signé des circulaires condamnant sous peine de sanctions ces initiatives isolées et ordonnant même le «renvoi des supplétifs débarqués en métropole». La cause de ces meurtriers ukases comme en témoignent les compte-rendus de certains conseils ministériels révélés par Alain Peyrefitte : ( ... ) ces hommes -De Gaulle les nomme des réfugiés et non des rapatriés ­servent de troupes de choc à l'OAS, De plus, on ne peut tous les accepter. Début 63, de nouveau, De Gaulle exprimera sa crainte d'«une invasion de la main d'oeuvre algérienne»_ .. «qu'elle se fasse ou non passer pour des harkis".
Un temps précieux sera perdu qui aurait permis de sauver les menacés. Evidemment, après l'indépendance, les massacres auront lieu ouvertement. Les autorités militaires françaises accepteront d'abriter dans leurs casernes ceux qui peuvent s'y réfugier mais dans des «cas exceptionnels». Et en évitant absolument des incidents qui pourraient conduire à «recommencer la guerre». Ce drame collectif sera peu répercuté en métropole, sauf dans la presse ex-­Algérie Française. En novembre, Le Monde y fera une rapide allusion dans un article signé Jean Lacouture qui donne le chiffre de 10 000 harkis tués (souvent dans des conditions épouvantables) et 10 000 autres,- familles incluses arrivés en métropole en 1962. Ils seront regroupés dans des camps isolés pour les mettre à l'abri des militants de la Fédération de France du FLN qui est réapparu, au grand jour, après le 19 mars. 40 000 autres ont pu gagner la France, entre 63 et 65 : rescapés de liquidations systématiques dans certaines régions, atténuées dans d'autres par des solidarités familiales ou tribales.
Peut-on cependant parler de génocide ? Et quel fut le bilan exact étant donné qu'il ne faut pas compter sur les autorités algériennes pour le donner... Le chiffre très médiatique de 150 000 morts ne résiste pas à la critique historique si on le compare à tous les morts de la guerre d'Algérie (200 à 250. 000) voire à ceux (100 à 150 000) de l'actuel conflit anti-islamiste; Après une étude serrée, le général Faivre conclut sur une estimation de 60 à 80 000 victimes ; ce qui est énorme pour une population algérienne (en 1962) de dix millions d'habitants. Comparé à l'épuration de 44-45, en France : cela correspondrait à presque 400 000 morts. Les dirigeants algériens soit nient ce drame soit le minimisent et même le justifient en traitant les harkis de collabos comme l'a fait le président Bouteflika lors de son récent séjour en France. Dans les rangs islamistes, on dénonce même des fils de harkis. Les harkis sont en effet le démenti flagrant au mythe, entretenu par le FLN, d'un peuple algérien unanime contre le colonialisme. En France, il a fallu attendre le 25 septembre 2001 pour que le président de la République, Jacques Chirac, leur rende l'hommage qui leur était dû. Une tardive réparation «pour une Saint Barthélemy qui pouvait être ÉVITÉE» (Mohand Hamoumou).
Il faut aussi parler d'un autre drame, celui-ci moins connu : c'est celui des messalistes. Ces nationalistes algériens, frères ennemis du FLN, dont le rôle a été minimisé après 54. Ils furent à nos côtés, en France comme en Algérie. Manipulés par les services policiers et militaires français, puis abandonnés. Leur chef, Messali, père fondateur du nationalisme algérien, exilé en France avant .54, fut inhumé en Algérie après sa mort. Bouteflika le réintégrant dans la mémoire algérienne. Mais, des deux côtés de la Méditerranée, ses fidèles ont payé pour lui...

  Gilbert Ibanes