lundi 2 décembre 2013

LA DESINFORMATION MEDIATIQUE

LA DESINFORMATION MEDIATIQUE

« Penche-toi toujours sur ceux contre lesquels certains rameutent les foules et brandissent les mots d’où déteint l’infamie. Tu peux être assuré que quelque chose dort en eux qu’ils n’osent pas affronter, une vérité dont ils ont peur et qu’ils tentent d’éteindre sous la cagoule des calomnies et des injures » (Jean Brune)

L’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme et du citoyen est ainsi libellé :
 « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit »
Belle profession de foi que voilà, mais si le XXème siècle a été indiscutablement celui de l’information, il aura été, indéniablement, celui du mensonge par lequel tant de tragédies ont vu le jour…
En 1997, V. Volkoff dans « Petite histoire de la désinformation » entreprenait de donner une définition précise : « La désinformation est une manipulation de l'opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés ».
François-Bernard Huyghe définit, de son côté, la désinformation comme le fait de « propager délibérément des informations fausses en les faisant apparaître comme venant de source neutre ou amie, pour influencer une opinion ou affaiblir un adversaire » (« L’Ennemi à l’ère numérique », PUF 2001).
La désinformation est donc un transfert d’information mais qui comporte en lui-même une transformation de l’information initiale.
Jean-Yves Le Gallou, écrivain, journaliste et énarque, probablement l’un des meilleurs connaisseurs de la désinformation et du monopole du « politiquement correct » résume dans un ouvrage remarquable : « La tyrannie médiatique », les douze thèses sur la désinformation médiatique, dénonçant en cela les techniques multiples de désinformation telles que : Occultation de certains faits, répétitions à l’infini d’autres faits, déformation, angélisation des « bons », diabolisation des « méchants », novlangue (nouvelle langue épurée et politiquement correcte qui est imposée) et, bien sûr, le bel et bon bobard.
Il est de notoriété publique que les principaux médias colportent des nouvelles délibérément mensongères et sans fondement (la plupart du temps à la « une ») avant de se rétracter discrètement (quand ils le font !) en toute dernière page (beaucoup plus tard) s'ils sont contredits. Dans ce cas, le principe est de mettre le mensonge sur les rails de la conscience collective. Ainsi quand le mensonge est découvert, il est déjà trop tard et une large partie de la population ne s'en apercevra pas ou ne prêtera pas attention à la vérité rapportée. La méthode porte un nom : « Mentir bruyamment, se rétracter discrètement ». Pas très honnête mais terriblement efficace !
La presse française est tellement aveuglée par un prisme idéologique qui conditionne toute sa perception de la réalité et de la vérité, qu’elle est désormais devenue une caste, une corporation qui vit repliée sur elle-même, coupée de ses lecteurs dont elle n’a plus vraiment besoin tant les subventions pleuvent avec quelque quatre milliards d’euros… En outre –selon Jean-Yves Le Gallou- les grands médias sont la propriété des banques et des multinationales : Rothschild à Libération, Lazard au Monde, le Crédit Mutuel et le Crédit agricole pour une partie de la presse quotidienne régionale. Pinault aux Echos, Dassault au Figaro, Bouygues à TF1, Tapie à La Provence et le Qatar pour Lagardère Active (Paris-Match, Télé 7 jours, Elle, Europe 1, etc…). Les intérêts des médias sont étroitement liés à ceux de la finance et de la mondialisation. Les médias sont un relais de puissance de la superclasse mondiale.
Dès lors, les intérêts financiers et politiques primant, l’objectivité demeure un rêve inaccessible… La manipulation des nouvelles et opinions devient, quotidiennement, le reflet pervers d’une vision tronquée et manichéenne de l’information. Le regretté Serge de Beketch, journaliste de son état, vitupérait de la sorte : « Le journalisme ne permet pas de gagner sa vie. Ce qui permet de gagner sa vie c’est la prostitution journalistique. Mais c’est un autre métier. »
Au temps de la guerre d’Indochine –déjà- le général Giap, chef de l’armée vietminh, disait après des combats perdus face aux soldats français : « Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats, je lisais la presse parisienne… J’étais rassuré ». Les responsables du FLN, en Algérie, en firent autant et les Musulmans du Bled, rivés à leurs transistors, écoutaient « la voix de Paris » qui leur tenait un langage différent de celui des officiers français…
Un machiavélisme féroce, irréfléchi et inconscient préside à l’élaboration du grand crime qui régit notre destinée… Les informations quotidiennes sont cyniquement dénaturées, des extraits tendancieux, des truquages perfides, des censures arbitraires en représentent seuls les pages les plus réalistes. La vérité est altérée par des récits orientés à l’excès et par omission systématique de tout ce qui conviendrait le mieux de mettre en lumière, tout cela afin de convaincre l’opinion publique –notamment quand le thème de l’immigration est abordé- que vouloir sauvegarder l’identité de sa patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset n’est rien d’autre que du racisme. Par conséquent, rien de plus normal désormais que de voir la presse écrite et audiovisuelle répugner à donner l’identité des délinquants en fuite ou arrêtés. Autrefois on disait « un homme de type méditerranéen », maintenant on dit « un individu » sans autres commentaires…
Benjamin Constant disait déjà que « l’Opinion française sait gré de l’hypocrisie comme d’une politesse qu’on lui rend ». Cela se vérifie journellement.
            Que l’on se souvienne de l’affaire Mohammed Merah, ce terroriste islamiste franco-algérien auteur des tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban. En trois expéditions, il avait assassiné sept personnes dont trois enfants et fait six blessés. A cette époque, la presse avait désigné un « tueur blanc aux yeux bleus », tout ça clairement identifié… sous un casque intégral. Des victimes de confession juive comptant au nombre des tués (dont les trois enfants), certains journalistes peu scrupuleux n’hésitèrent pas, sans honte aucune, à pointer du doigt l’extrême droite. Et quand le vrai visage du tueur fut dévoilé, l’un d’eux osa twitter : « Putain, je suis dégoûté que ce ne soit pas un nazi ! »
            Ce tragique fait divers aurait dû pourtant inciter ces mêmes délateurs à un peu plus de retenue dans leur jugement péremptoire en prenant pour justification cette sentence de Lénine : « Les faits sont têtus parce que ce sont les faits ! » Mais non ! Cette affaire n’aura pas réussi à leur ouvrir les yeux ! C’est ainsi que celle du « tireur fou » de BFM TV et de « Libération » aurait été une bonne occasion de renouer, sinon avec l’objectivité, du moins avec la prudence. Eh bien NON ! Bien que l’agresseur présumé portait une casquette ou un bonnet le rendant difficilement reconnaissable, certains journalistes (probablement les mêmes), étalèrent, sans la moindre pudeur, leur suffisance et leur morgue en présentant, 48 heures durant, l’agresseur comme « un homme de type européen, aux cheveux courts, voire rasés ». Au premier rang de ces  pseudos journalistes, la passionaria gauchiste, Caroline Fourest, militante lesbienne, un temps responsable du Centre gay et lesbien de Paris, n’hésita pas à jeter l’anathème sur l’extrême droite. Pour elle, « le tireur était un facho ! », sorte de Brejvik à la française !...
            En réalité, le tueur –également franco-algérien, dont le père, membre du FLN avait combattu la France- s'appelle Abdelhakim Dekhar, estampillé anti-fa, pour anti-fachisme, très connu dans les squats anarchistes ou d’extrême-gauche.  Le 4 octobre 1994, il avait fourni des fusils à pompe à Florence Rey et Audry Maupin qui avaient –lors de leur virée « anti-facho »- abattu, dans Paris, trois policiers et un chauffeur de taxi. Une fois son identité connue le mot d'ordre était désormais : « point d'amalgame, honte a ceux qui tenteraient de récupérer l'affaire ! »…  Cela s’adressait surtout à ceux qu’ils avaient lynchés médiatiquement auparavant, par crainte d’une réaction bien légitime…
            Cependant, de mot d’excuse, comme pour l’affaire Merah, il n’y en eut point. Dans n’importe quel autre pays, cette pseudo enquête journalistique aurait valu à Caroline Fourest d’être radiée de la profession tant les montages étaient grossiers et falsifiés. Mais NON ! Elle a été promue ! « Dites à plusieurs reprises un mensonge et il deviendra une vérité » confiait le ministre de la propagande du IIIe Reich…
            Et pourtant, les précédents n’ont pas manqué… Il  y eut les actes de vandalisme perpétrés, il y a une trentaine d’années, dans un cimetière israélite de Carpentras. Les auteurs de cet ignoble méfait ne pouvaient être –selon les médias- que le fait de néonazis patentés… Il n’en fut rien. Il s’agissait, en l’occurrence, d’enfants de Bourgeois par trop éméchés…  On pointa également l’extrême droite lors des attentas antisémites de la rue Copernic, de la rue Marboeuf et de la rue des Rosiers, à Paris. Ils furent le fait de terroristes Palestiniens d’extrême gauche...
            C’est la presse qui tient l’opinion et elle sait bien ce qu’il faut lui dire et ce qu’il vaut mieux réserver ; elle ne désire nullement affronter une vérité dont elle a peur et qu’elle cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures… « On a recours aux invectives lorsqu’on manque de preuves », disait Diderot. Son obsession devrait consister, surtout, à « ne pas faire d’amalgame » entre « les uns et les autres » car il pourrait amener à des solutions plus radicales qui résoudraient le problème mais par là même remettraient en cause un discours bien rodé et orienté.
Victor Hugo se plaisait à dire qu’ « une calomnie dans les journaux c’est de l’herbe dans un pré. Cela pousse tout seul. Les journaux sont d’un beau vert. »
            Mais il appartient à tous ceux qui se réclament du monde libre de réagir. Rien n’est jamais achevé dans un temps qui se poursuit. La vérité et la justice mettent toujours longtemps à se lever sur le monde ; malheureusement quand elles sont enfin là, il est souvent trop tard.

José CASTANO
                                                                                  e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« Je connais une arme plus terrible et plus meurtrière que la calomnie, c’est la vérité ! » (Talleyrand)


« La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un crépuscule qui met chaque objet en valeur » (Albert Camus)

lundi 21 octobre 2013


Question:
Bonjour, je suis Eva Joly, Suédoise, vivant dans le nord de l'Europe avec mes descendants les Vikings. Dites-moi, c'est quoi un Pied-Noir? 
Réponse:
Madame, un Pied-Noir est une race qui a disparue au Canada, exterminée par les Blancs venus sur ce territoire il y a des années ....
Par contre, il existe les Pieds Noirs d'Algérie, ceux qui sont à l'origine du développement de l'Algérie Française. 
Mais je pense que vous avez comme tous les Socialistes, Ecologistes, un manque de connaissance dans l'histoire de la France notre pays.
 Cela n'étonne plus personne, les étrangers sont les préférés de ceux qui les veulent, mais pas dans leurs maisons. 
Alors ma bonne petite Dame, allez consulter les archives de notre histoire avant de vomir sur nos ancêtres, ils valent aussi mieux que vos Vikings, des barbares!

Bonjour
 
 
J' ai vu et entendu sur itele votre émission, Tirs croisés, hier vers 19h, Madame Ferrari... à propos de la déplorable et bien triste intervention dans un car scolaire pour expulser la jeune Leonarda . Les journalistes JClaude Dassier et Pulvar interrogeaient Eva Joly, à vos côtés .
 
Ce qui m' a fait bondir c' est ce que cette dernière a répondu à une question :

 Nous pouvons bien accueillir 15 000 Roms, en 1962 le gouvernement avait bien accueilli 1 Million de Pieds-noirs .. "

 J' ai été outré qu' il n' y ait eu aucune réaction, même minime, tant de votre part que de celle de Pulvar ou de Dassier.

 Eva Joly s' est permis de nous juger COMME DES ETRANGERS , ce n' était pas un lapsus c' était une insulte et un manque de respect total envers ce million de Pieds Noirs-Français de par la naissance, que nous sommes...ce qui n' est pas son cas!
Nos grands-parents, nos parents sont morts pour la France, notre pays.

 Madame Ferrari, nous avons tout perdu mais le seul bien que personne ne pourra jamais nous enlever est notre HONNEUR !

 Au nom de tous les Nôtres, les Pieds-noirs Français, au nom de ma famille et en mon nom, nous demandons de justes excuses.

 Avec mes remerciements pour l' attention que vous accorderez à mon message, je vous adresse mes salutations,
 
Pour info , mon Père (Pieds Noir) a fait trois guerre pour notre pays , moi même ancien Parachutiste , je gère un Foxtrot Papa , ce mail y est en bonne place et sera diffusé sur les autres Forums Amis de la France .

Vive la France, et notre grande histoire....
                     
         


samedi 5 octobre 2013

Bravo, mon Général !

Les Français parlent aux Français

Il faut parfois écouter les militaires....surtout quand ils parlent en connaissance de cause :
ils savent mieux que les journaleux ce qu'est la guerre et QUI est l'ennemi.....
et ils n'ont pas d'électorat à séduire, eux.....
alors, au lieu de les prendre pour des ringards, écoutons ce qu'ils ont à dire.....dans leur domaine de compétence,
et tâchons d'en tenir compte.

Ça y est, même de hauts gradés commencent à en parler... 


Général Antoine-Roch Albaladéjo Légion Étrangère :

Quelques éléments de réflexion sur l'affrontement avec les islamistes.

Il me semble que la plupart des consultants et journalistes auto proclamés spécialistes ès Afrique ou ès stratégie tournent beaucoup en rond.
Peu nombreux sont ceux qui nous rappellent que nos ennemis ont une mentalité qui n'a rien à voir avec la nôtre. Que pour eux la vie humaine et la vérité ne comptent pas. Ainsi...

- Au Nord du Mali, une forte troupe d'islamistes puissamment armés décide d'attaquer une patrouille de reconnaissance Française. Bien qu'elle dispose de l'avantage de l'attaquant (terrain favorable, etc...) et de l'effet de surprise, son bilan est lamentable : 1 soldat Français tué, une trentaine d'islamistes abattus.
Pour les soldats Français, qui honoreront leur camarade comme il le mérite, ce n'est pas une défaite.
Les journalistes, eux, insisteront davantage sur la perte de ce soldat, certes tragique, 2ème mort au Mali, etc...
Certains mêmes insinueront un peu perfidement que si nous avons mis hors de combat une vingtaine d'ennemis (chiffre réduit on se demande pourquoi) c'est grâce aux hélicoptères et à l'aviation. Et alors, une roquette contre un nid de mitrailleuses ou un dépôt de munitions serait-elle moins propre qu'une bombe en ville ? Les journalistes préfèreraient-ils déloger les mitrailleuses au corps à corps, comme en 14-18 ?
Quant aux islamistes qui se moquent de leurs pertes (ce sont des martyrs en route pour leur paradis), ils crient victoire...Un légionnaire tué, ça va se fêter dans les foyers où le héros n'est pas le soldat Français mais l'assassin Mérah.

- En Somalie les Forces Spéciales Françaises interviennent pour libérer un otage : elles vont se heurter à une force dont le volume, la rapidité et la violence de la réaction laissent supposer qu'elle avait été alertée... L'otage est assassiné, 2 soldats Français seront tués et une vingtaine de djihadistes éliminés.
Pour les soldats Français c'est un échec, parce que la mission, qui était de libérer l'otage, n'a pu être menée à bien.
Les commentateurs eux, parleront d'échec, de catastrophe, mentionneront à peine la vingtaine de terroristes tués et ne se demanderont pas pourquoi ce pauvre otage était aussi bien gardé, par des gens aussi bien armés et en alerte maximale, sans que nos forces s'en doutent : ont-ils eu peur de ce qu'ils pourraient découvrir?
Pour les islamistes, ce seront des hurlements de victoire (c'est pour cela sans doute, qu'alertés, ils n'ont pas fui comme le firent naguère Kadhafi à Tripoli devant les Américains ou le hezbollah à Baalbek devant les Français, espérant causer de lourdes pertes aux Français), de nouveaux martyrs et des you-you dans les chaumières.

Alors, me direz-vous, que faire ?
1. ouvrir les yeux et admettre une bonne fois pour toutes que les islamistes ont déclaré la guerre à l'occident, avec la France en première ligne. Se persuader que cette guerre ne se fera pas sans mort, sans prise d'otages autres attentats, qu'elle se fera aussi chez nous et donc qu'il faudra nous montrer plus vigilant et moins vulnérable y compris émotionnellement. Savoir que notre ennemi trouvera parmi nous des sympathisants et des complices dans tous les milieux et en plus grand nombre que ce ne fut le cas pour le FLN.
2. Cesser de reculer devant les exigences toujours plus grandes de ces extrémistes et de leurs complices, qui, en affaiblissant notre culture et en imposant la leur, cherchent surtout à tester et à saper notre esprit de résistance.
3. Agir en portant le fer là où apparaît un furoncle :
- une immigration débridée qui rend insolubles les problèmes du logement, du chômage, de la dépense publique, çà se contrôle
- des barbus, des imams ou des rappeurs qui appellent à la guerre sainte, à la haine et au crime, çà se sanctionne,
- des quartiers qui caillassent les représentants de l'état, qui  rackettent les artisans, çà se neutralise,
- de discrètes écoles coraniques qui forment les djihadistes de demain, çà se ferme,
- des clandestins, çà s'expulse, surtout les délinquants,
- des subventions à toutes ces associations qui font leur beurre dans l'anti-France, ça se supprime,
- et ...on revoit nos programmes d'histoire, on jette la repentance aux orties, on laisse la transparence aux vitriers ...etc...etc

Et ne me dites pas qu'il s'agit là de racisme, de fascisme ou d'extrême droite! Il s'agit de légitime défense et de résistance dans le respect de la loi, ni plus, ni moins !
Vous pensez sans doute que ce n'est pas demain la veille ?......
Je crois néanmoins que, sans un sursaut, le pays de la douceur de vivre, le plus beau pays du monde, risque fort de disparaître dans d'atroces soubresauts ou dans une coupable et morne résignation, pour être remplacé par un autre que certains, et pas des moindres, semblent appeler de leurs voeux , on se demande pourquoi, et qui commence à faire peur..
Mais je me trompe peut-être... J'aimerais tellement avoir tort...
Enfin, réfléchissez, ne soyez ni sourds, ni aveugles, ni muets.

Général Antoine-Roch Albaladéjo
Légion Étrangère

IMPERATIF : FAIRE TOURNER EN BOUCLE A TOUS VOS CORRESPONDANTS

jeudi 29 août 2013

TR: Légion étrangère vs Socialiste

TR: Légion étrangère vs Socialiste


Légionnaire tatoué donc fasciste: Un Caporal-Chef de la Légion répond au député PS Jean-Jacques Urvoas



 « Un cliché très contestable ». C’est le jugement de JJean-Jacques Urvoas, député socialiste et président de la Commission des Lois à l’Assemblée nationale sur une photographie publiée sur le site de la Légion étrangère d’un caporal-chef arborant le tatouage d’une croix celtique.

jeudi 20 juin 2013

Marion Maréchal-Le Pen : «Je n'irai pas fleurir la tombe de De Gaulle»


C'est hélas le commun des héros de finir en zéro..Pétain est le héros de la première guerre mondiale et le traître de la seconde..De Gaulle a permis à la France de s'en sortir lors de cette même guerre, mais a autorisé le massacre de français et de harkis lors de la guerre d'Algérie.
Charles de Gaulle, c'est celui qui s'est réjoui du bombardement de notre flotte à Mers el-Kébir (où 1297 marins français trouvèrent la mort)..C'est celui qui abandonna les français d'Algérie aux terroristes, et qui plus est offrit le Sahara à ces derniers.
Monument aux mort de l'île de Houat



COPIE CONFORME DE LA LETTRE
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Dr. Pierre , Barisain-Monrose(E.R.) Le 27 04 2000
Avenue des Grives
83 700 Saint-Raphael
Tel-04 94 951454

Monsieur Jean Marie Rouart, Responsable 
du Figaro Littéraire.

Objet : Supplément du 27 Avril.
Monsieur
Mon père (98 ans) m’a recommandé de lire vos pages du Figaro, sur l’Algérie.
Avocat à Oran, il défendit le tirailleur algérien qui tira sur le Général Giraud à l’instigation, semble-t-il, de l’entourage du général de Gaulle et qui fut fusillé. Avant de mourir, il déclara au tirailleur qui gardait sa cellule et qui était originaire de Bousfer (comme le Général Jouhaud) : » NE FAIS JAMAIS CONFIANCE AUX FRANÇAIS, ILS N’ONT AUCUNE PAROLE ».
Voilà un « Bonnier de la Chapelle » arabe dont on ne parle jamais.

J’ai donc lu les différents articles qui font essentiellement le procès de la méthode qu’employa le Général, pour larguer l’Algérie. Ils omettent, toutefois, le VIOL DE LA CONSTITUTION (« forfaiture » déclara Mr. Gaston Monnerville), l’absence de votes des « Français à part entière » sur leur propre sort, le « cessez le feu » unilatéral qui livrait les dits Français, pieds et poings liés, au FLN, et la honteuse collusion d’une fraction de l’Armée Française avec les katibas de la frontières Marocaine, qui alla chercher celle-ci pour réduire le maquis du Colonel Gardes dans l’Ouarsenis. Ce fait rarissime, signalé le lendemain par la Radio Suisse, rappelle la réduction du Plateau des Glières (milice + allemands).
Je n’insisterai pas non plus sur la responsabilité du Général à partir de mi-43 où il met en place en Algérie, une administration fréquemment communiste et déblatérant sur l’œuvre coloniale en présence même des notables arabes fidèles, ce qui ne l’empêche pas de réprimer sévèrement le soulèvement de Sétif en 1945, en faisant bombarder les gorges de Kerrata par ses ministres communistes (Tillon, etc…) responsabilité qu’il minimisait. »J’ai fait tirer la Marine !… »
Le fond du problème, non abordé dans votre supplément, est que le général de Gaulle a tout fait pour empêcher une solution négociée, tant qu’il était, en exil, à Colombey, critiquant soit directement, soit par personne interposées (Debré, Courrier de la Colère, etc..) toutes tentatives diplomatiques telles que les menait Guy Mollet, ou son Secrétaire de la SFIO Commine directement à Tunis.
Il savait qu’il ne pouvait reprendre le pouvoir qu’à la faveur du clash, que Schumann et Moch avaient déjà réussi à éviter au cours de la terrible année 1947, et que la prolongation de la « Guerre d’Algérie » ne manquerait pas de provoquer. Figeras pense même qu’il avait passé un accord secret avec le GPRA, pour que celui-ci ne négocie pas, décidé qu’il était, à tout abandonner aux fellaghas, une fois revenu aux affaires. Cet accord expliquerait l’affaire Si-Salah, où de Gaulle livra au FLN, le chef de la Willaya qu’il avait reçu à l’Elysée, pour la « Paix des braves ».
La « tragédie du général » de Tournoux décrit bien le personnage à Colombey, désabusé, vitupérant, recevant de nombreux militaires, préfigurant la « tournée des popotes » de sinistre mémoire.
En 1962, le général de Gaulle n’avait pas l’excuse de l’âge, ni de la présence de X divisions allemandes sur le dos ; et pourtant, il a fait pire que le prisonnier de l’Ile d’Yeu.
Nous n’avons malheureusement pas fini de subir les conséquences de ses choix.

P.S. 1/ Liste des morts de la fin de l’Algérie Française, non compris les 150000 Harkis et leur famille, les 25.000 P.N. égorgés, certains sous les yeux de soldats, l’arme au pied.
Exécutés après jugement de Tribunaux d’exception :
Colonel Bastien-Thiry, Lieutenant Roger Degueldre, Sergent Albert Dovecar, Claude Piegts.

Livrees aux fellaghas (avant l’independance) : Commandant Bazin, Dr Boilet.
Assassines par « les forces de l’Ordre » : Capitaine Le Pivain, Lieutenant Gavalda, Marechal des Logiss-Chef Liegeois, Brigadier de CRS Lichlet, Alain Mouzon, Jean de Brem, Axel Gavaldon, Jean Friburger, Andree Turiela, Noel Mei (14 ans), Mrs Fourvel, le Begue, Morere et Petit-Jean.
Morts en prison faute de soins ou torturés : Commandant Robert Casati, Commandant Niaux, Mrs Charly Daudet et Jean-Luc Biberson.
2/ Le Colonel de mon Régiment en Algérie De Sarrazin, gaulliste, torturé par la gestapo, mis au secret après l’arrestation du réseau OAS du SHAPE à Fontainebleau, sans jugement durant 17 mois, sorti de prison et expulsé vers la Suisse, en raison de son état de santé.
3/ J’ai vu le matin de sa mort, au lever du soleil, buvant son café à la roulante, seul, debout jambes écartées sur la piste, veste matelassée, le petit-fils de Maurice Barrés, le Capitaine Claude Barrés, engagé dans les Forces Françaises Libres à 17 ans, Libération, Indochine, Corée, Algérie, tué à 34 ans, au Djebel Harraba (Frontière Tunisienne), le 26 Mai 1959, au 9eme RCP, en donnant l’assaut pour une cause à laquelle le Général déclare, lui même, n’avoir jamais cru.
« All the parfumes of Arabia… ! »

Signé P.Barisain-Montrose


lundi 27 mai 2013

L’APPEL DU 18 JUIN : « Une vaste fumisterie ! »

Une page d’histoire

L’APPEL DU 18 JUIN : « Une vaste fumisterie ! »

« J’aurais suivi De Gaulle avec joie contre les Allemands, mais je ne pouvais le faire contre les Français… Il me semblait qu’un Français de l’étranger devait se faire le témoin à décharge, et non à charge de son pays… Si je n’étais pas gaulliste, c’est que leur politique de haine n’était pas pour moi la vérité » … « Le gaullisme, un fascisme sans doctrine » (Antoine de Saint-Exupéry)

         Le 18 juin 2013 sera l’occasion pour bon nombre de gaullistes et de « résistants de la 25ème heure », de commémorer  « l’appel » (le 73ème) lancé de Londres par leur chef spirituel et comme le soulignait, à date fixe avec la verve qu’on lui connaissait, ce grand soldat que fut le Colonel Georges Masselot, l’ancien chef du prestigieux 18ème Régiment de Chasseurs Parachutistes, à l’attention des protagonistes : « L’appel du 18 juin ? Tous savent qu’il s’agit, là, d’une vaste fumisterie… mais c’est une occasion pour ressortir les médailles et les montrer !... »
L’histoire a fait de ce discours le symbole de la résistance face à l’occupant allemand et a qualifié le général de brigade « à titre temporaire » Charles de Gaulle, de « premier résistant de France ». C’est une ineptie ! De Gaulle n’a jamais fait partie de la résistance. Sur ce point, le témoignage d’Antoine de Saint-Exupéry est sans équivoque : « J'ai prouvé que l'on pouvait être résistant sans être gaulliste ! »
            Comme le disait le général Weygand, de Gaulle était un militaire, pas un soldat et il y a à son sujet, toute une légende à détruire. Sa carrière militaire a pris des allures très particulières, marquées très tôt par la certitude de sa supériorité intellectuelle sur ses pairs. Ces derniers, en raison de sa morgue et de son extrême confiance en soi, l’avaient baptisé « le Connétable ». En fait, il les détestait tous, en particulier le général Juin (futur Maréchal), major de sa promotion dans laquelle de Gaulle avait obtenu un rang médiocre.
            Sa réputation de prophète d’une armée blindée moderne fait partie de la légende. Le général Guderian, spécialiste des blindés allemands, consulté à propos de l’influence qu’auraient pu avoir les écrits du colonel De Gaulle sur l’emploi d’une force mécanisée, répondit : « Ces théories sont déjà anciennes, les écrits de De Gaulle ne sont guère que de la littérature sans réelles applications pratiques nouvelles. Nous n’y avons pas porté d’intérêt ! »
            En 1940, au commandement de la 4ème division cuirassée, il subit un échec sanglant, prouvant d’une part son incapacité tactique et un entêtement criminel devant les conseils de ses pairs. D’ailleurs, il abandonna sa division en plein combat, apprenant qu’il était nommé général à titre temporaire et que Paul Reynaudfaisait de lui un sous secrétaire d’Etat à la Défense. Le képi de général et ses deux étoiles devinrent alors sa première préoccupation, la seconde étant de contrerWeygand par tous les moyens.
            Sur ses facultés de chef, l’écrivain Jean Lacouture, dans son livre « De Gaulle » (Ed Le Seuil), dira de lui : « Charles de Gaulle ne semble pas avoir montré sur le terrain les qualités de coup d'œil et d'invention qui font qu'avec 1000 hommes ou 300 000 on est Masséna ou Rommel. »
            La fin de la campagne de 1940 apporte la confirmation : De Gaulle n’est pas un guerrier. Il n’est pas de ces officiers qui vont à l’assaut en casoar et en gants blancs, de ceux qui crient « debout les morts ! » ; c’est un rhéteur, un communicant que son entourage appellera bientôt « le général micro ». L’armée n’est pour lui qu’un instrument qui ne reflète en aucun cas un symbole national.
            Le 5 juin, le Président du Conseil, Paul Reynaud, projette de créer un gouvernement français en exil et charge de Gaulle, nouvellement nommé sous-secrétaire d’Etat à la guerre, de préparer le terrain à Londres.
       Sur ce pointWinston Churchill écrira dans ses « Mémoires de guerre » (Ed Plon) : « De Gaulle débarque pour la première fois à Londres le 9 juin. Mission officielle : obtenir de moi  que j’envoie en France les escadrilles de la R.A.F. basées en Angleterre qui font cruellement défaut sur le front. Je refuse. A ma grande surprise, je vois de Gaulle faire demi-tour au moment de quitter mon bureau, se retourner, et venir me murmurer : « Je crois que vous avez tout à fait raison ».
De retour en France, le 16 juin, de Gaulle apprend que Paul Reynaud a démissionné. Il est remplacé par Pétain. Ce même jour eut lieu à Bordeaux le passage des pleins pouvoirs au Maréchal et la formation du nouveau gouvernement : De Gaulle n'en fait pas partie ; il n'est plus sous-secrétaire d'Etat. Le Maréchal n’avait pas voulu de lui. Il connaissait trop bien l’homme et son orgueil démesuré pour lui confier un poste dans son nouveau gouvernement. Déçu, dépité, vexé, il s’exclamera avec force colère : « C'est bon, ils ne veulent pas de moi ! Dans ces conditions, je fous le camp à Londres ! » Propos rapportés par Alfred Fabre Luce, dans son livre : « Le plus illustre des Français », (Ed. Julliard). Jamais de Gaulle ne devrait oublier cet affront !
          Le 17 juin, il repart à Londres avec Edward Louis Speirs, envoyé spécial de Churchill, qui n'a pas réussi à convaincre Reynaud et Mandel de rejoindre Londres. Il s’agit là d’un point très important car si de Gaulle s’était vu confier un poste ministériel ou même sa reconduction comme sous-secrétaire d'Etat, il serait resté à Bordeaux et aurait fait partie du premier gouvernement Pétain. Quelle aurait été sa véritable conduite dans la suite des évènements ? Cela nous ne le saurons jamais.
            Quand il quitte Bordeaux à destination de Londres, la guerre n’est pas finie puisque l’armistice est du 24 juin. Alors, pourquoi est-il parti en Angleterre ?
            A son arrivée à Londres, il adressa un télégramme au Ministre de la Guerre à Bordeaux : « Suis à Londres. Ai négocié avec le Ministre de la Guerre britannique, sur instruction de monsieur Paul Reynaud, au sujet des points suivants… » (Il s’agissait des matériels d’armement remis aux alliés par les Etats-Unis et du sort des prisonniers allemands actuellement en France).
La réponse arriva de Bordeaux sous la forme d’un câble adressé par le général Colson, secrétaire d’Etat à la Guerre, à l’attaché militaire à Londres, le général Lelong : « Informez le général de Gaulle, qu’il est remis à la disposition du Général commandant en chef. Il doit rentrer sans délai. »
            Hésitation de de Gaulle : Obéir ou pas ? Dans un premier temps il décida d’obéir et demanda un avion au général Lelong. Celui-ci désigna le capitaine de l’armée de l’air Brantôme, pour l’accompagner avec l’unique avion que les Anglais avaient laissé aux Français. Cet officier déclarera : « Tout semblait devoir se dérouler sans encombre  lorsque j’apprends que les Anglais, sans avertir personne, avaient fait vidanger le matin même l’essence des réservoirs et déplacer l’avion dans un hangar aux portes cadenassées et gardées par des sentinelles en armes. »
            Devant l’impossibilité désormais de rejoindre Bordeaux, de Gaulle s’adressera aux Français, le 18 juin, sur les ondes de la BBC, en ces termes :
« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et soldats français qui se trouvent en territoire britannique, ou qui viendraient à s’y trouver, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »
            Ce texte n’a rien à voir avec ce qu’on appelle communément, l’appel du 18 Juin, où se trouverait la phrase fameuse : « la France a perdu une bataille, elle n’a pas perdu la guerre » En effet, cette phrase ne vit le jour qu’en Août 1940 sur une affiche placardée sur les murs de Londres. Ce faisant, de Gaulle ne faisait que copier, la proclamation du ministre anglais de l’information, Duff Cooper, à la suite de la capitulation de l’armée belge.
            Dès lors, de Gaulle devint pour bon nombre de Français le « symbole de la résistance »… alors qu’il passa toute la guerre en toute quiétude en famille, mangeant à sa faim, à l’abri des affres de la pénurie et de l’insécurité. Mais qu’importe : La légende gaullienne était en marche…
            Que serait-il advenu de l’auteur de « l’appel du 18 Juin » si le Maréchal Pétain (respecté par les Allemands pour avoir été le seul général à les avoir battus à Verdun), au lieu de confirmer Weygand dans le rôle de Général en Chef, pour qu’il réorganise l’Armée d’Afrique, avait choisi de Gaulle ? Ce dernier n’aurait, assurément, jamais rejoint Londres.    
            Roosevelt détestait de Gaulle et le considérait comme un dictateur en puissance, « un arriviste » à ses yeux. Il disait de lui : « De Gaulle se prend de temps en temps pour Clemenceau, de temps en temps pour Jeanne d’Arc ». Par contre, il estimait Giraud qui, arrivé à Alger, fin 1942, n’avait qu’une idée en tête : recomposer une armée française pour continuer la guerre… d’où l’animosité sans borne que De Gaulle vouait à ce dernier.
Churchill n’estimait pas davantage De Gaulle et dira du personnage : « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il lui fit cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! » Et le désintérêt –voire l’antipathie- qu’ils vouaient à de Gaulle amenèrent Churchill et Roosevelt à le tenir à l’écart de leurs projets concernant le débarquement du 8 novembre 1942 en AFN, ce qui fit s’écrier l’homme de Colombey : « J’espère que les gens de Vichy vont les refoutre à la mer ! ».
Tenu à l’écart, il le sera aussi lors du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944… date à laquelle l’Armée d’Afrique défilait dans Rome qu’elle venait de libérer sous les ordres des généraux Juin et Monsabert.
Cependant, cette mise à l’écart, au lieu de provoquer chez lui un sentiment d’humilité, aiguisera au contraire son orgueil démesuré et, désormais, sa seule devise sera : « Moi, de Gaulle ! » Cette paranoïa, cette ambition amèneront les catastrophes qui détruiront l’unité nationale.
Dans ses principales destructions : l’empire et l’armée qu’il a toujours méprisée. On lui reprochera –entre autres- sa complicité dans la destruction de la flotte française par l’aviation anglaise, le 3 juillet 1940 à Mers-El-Kébir et du massacre de près de 1600 marins ; de l’attaque de Dakar, le 25 septembre 1940, par cette même armada anglaise ; la guerre franco-française de Syrie dont il fut le principal responsable. A cet effet, en janvier 1941, le colonel Monclar, commandant la 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère et futur commandant du fameux bataillon de Corée, éprouvant quelques scrupules à l’idée de devoir tirer sur d’autres soldats français, s’adressa à de Gaulle en ces termes : « Mon général, en face il y a la Légion… La Légion ne tire pas sur la Légion… d’ailleurs vous nous avez affirmé que nous ne nous battrions jamais contre des Français… » Et le « chef de la France libre » de répliquer : « Monclar ! Les Français, c’est moi ! La France, c’est moi ! ».
On lui reprochera aussi l’épuration de l’armée d’Afrique à qui il ne pardonna pas d’avoir « gagné sans lui » ; son opposition à la libération de la Corse parGiraud ; sa mise à l’écart de De Lattre et de Juin, généraux victorieux qui pouvaient lui faire de l’ombre. Son égocentrisme sera exacerbé quand le général Américain Clarck rendra au général Alphonse Juin, après que l’armée d’Afrique se couvrit de gloire en Italie, un vibrant hommage en ces termes : « Sans vous et vos magnifiques régiments, nous ne serions pas là ! ». De Gaulle saura s’en souvenir… 
Après sa prise de pouvoir en mai 1958, il n’eut de cesse de se débarrasser de l’armée victorieuse en Algérie en épurant ses chefs les plus prestigieux au bénéfice d’hommes « à lui » qui, s’ils n’étaient guère brillants sur le plan professionnel, avaient au moins l’avantage « d’être sûrs » : Gambiez, Ailleret, Katz, Debrosse… Le Maréchal Juin, patron de l'Armée d'Afrique qui libéra la France avec EisenhowerRooseveltChurchill eut à donner son jugement sur l'OAS :« C'est un mouvement généreux ! » De Gaulle le mit aussitôt aux arrêts de rigueur et lui retira toutes ses fonctions. Il obtenait là sa revanche…
Et pourtant, on l’avait appelé, lui, de Gaulle, le sauveur, pour conserver l’Algérie française ! Mais d’incompétence en veulerie, de fautes en palinodies, d’abandon en trahison, de largesse en munificence, de discours en référendums, on en était arrivé aux concessions suprêmes, à l’abdication, à la fin sans le moindre égard pour ces milliers de morts et de disparus qui jalonnaient l’histoire de ce pays.
Aventurier, paranoïaque, il restera, malgré la légende, épiphénomène dans l’histoire de France. Pour avoir rêvé de dominer la France –et probablement le monde- il avait pris un costume trop grand pour lui. Il est mort à Colombey, les pieds dans les charentaises, devant une tasse de camomille, sans doute étranglé par la rancœur, la haine à l’égard de ceux qui n’avaient pas su reconnaître son génie.
« Je crois en l’Histoire ; et je me garde de mentir, parce que j’éprouve une crainte révérencielle à l’égard de la vérité historique. En face d’elle, tout menteur sera ridiculisé. Tous ceux qui tentent de manipuler l’Histoire finissent mal, car s’ils peuvent la maquiller, jamais ils ne la contrôleront. » (Pu Zhiqiang, avocat, opposant Chinois)

                                                                                              José CASTANO
                                                                       e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« Il n'y a que deux sortes de gens dans la vie si on réfléchit bien, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent. La plupart des gens ne font que parler, ils parlent et c'est tout. Mais au bout du compte, c'est ceux qui agissent qui changent le monde. Et en changeant le monde ils nous changent aussi. C'est pour cela qu'on ne les oublie jamais. Vous, vous êtes dans quel camp ? Du genre à vous écouter parler ou à vous bouger ? Parce-que croyez moi, tout le reste c'est que des conneries... » (Les Anges de Boston, 1999)

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A propos du grade de « général » de de Gaulle :

Dans le Journal Officiel de la République Française du 24 juin 1940, page 4470, on peut lire :
« Ministère de la Défense Nationale et de la Guerre. Etat Major Général. Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la promotion au grade de Général de Brigade à titre temporaire de M. le  colonel d’infanterie breveté de Gaulle (Charles, André, Joseph, Marie) est annulée. »
            «Infanterie – Admission à la retraite – Armée active. Par décret en date du 23 juin 1940, M. le colonel d’Infanterie breveté d’état-major de Gaulle (Charles, André, Joseph, Marie) est admis d’office à la retraite par mesure de discipline »

            Rappelons qu’à cette date du 24 juin 1940, la France était sous le régime de la IIIe République, présidée par Albert Lebrun. Il ne s’agit donc pas d’un texte issu du « régime de Vichy » ni de l’ « Etat français » dont tous les actes ont été déclarés nuls.
Inutile d’ajouter que ce document n’est pas facile à se procurer… et pour cause !
Source : Magazine « L’Echo de l’Oranie » (Revue bimestrielle des « Amitiés Oraniennes ») n° 249 (mars-avril 1997) – 11, av Georges Clemenceau – 06000 NICE)

« L'obéissance à un homme dont l'autorité n'est pas illuminée de légitimité, c'est un cauchemar » (Simone Weil - Extrait de La Pesanteur et la grâce)

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Inauguration du mémorial des martyrs de l’Algérie française
7 Juin – Aix-en-Provence